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Agir pour Ingrid Betancourt

L'accord humanitaire maintenant pour libérer tous les otages en Colombie

De la nécessité de négocier au plus vite...

Dernière édition : 25 mars 2008


AgirpourIngrid.com - Paris - 19/12/07

Pourquoi négocier ?

Les FARC ont toujours annoncé qu’en cas d’attaque, ils tueraient d’abord leurs otages et s’enfuiraient ensuite. Ils l’ont hélas prouvé plusieurs fois, la dernière en date étant l’exécution des 11 députés de la Valle del Cauca.

Dans ce contexte, une opération militaire de la part du gouvernement colombien se solderait certainement par la mort des otages.

C’est pourquoi nous désirons une solution négociée plutôt qu’une solution militaire.

La position du gouvernement colombien

Un rapide retour historique
Uribe a été élu après l’échec des négociations lancées par son prédécesseur, le président Pastrana, qui avait accepté le principe d’une zone démilitarisée, mais qui n’a jamais vraiment entamé les pourparlers.

Cette zone démilitarisée, prévue pour une durée de 90 jours a conservé ce statut très particulier pendant plus de 3 ans. C’était devenue une zone de sécurité et de repos pour les FARC qui continuaient à se battre hors de la zone. Il était dit que certains otages étaient d’ailleurs gardé dans cette zone.

C’est dans ce contexte qu’Ingrid rencontrera les chefs FARC pour leur demander de cesser les prise d’otages.

Pastrana a mis fin lui-même à la zone démilitarisée et aux pourparlers lorsque les FARC ont détourné un avion dans cette zone pour enlever le sénateur Gechen.

Uribe gagna les élections en proposant une ligne politique plus forte introduisant le concept de sécurité démocratique, qui se traduit par plus de fermeté vis à vis des acteurs armés illégaux (dont font partie les FARC).

Les deux tendances de l’opinion publique
Une partie de l’opinion publique colombienne ne croit plus à la volonté réelle des FARC de trouver une issue négociée à ce conflit et ne sont donc pas favorable à la création d’une nouvelle zone démilitarisée. Dans ce contexte, le gouvernement d’Uribe est plus favorable à une action militaire à l’encontre des Farc plutôt que de relancer un processus de négociation.

Une autre partie de la population, et particulièrement les familles et les proches des otages sont bien entendu fermement opposés à une action militaire et placent tous leurs espoirs dans une solution négociée.

C’est dans cette voie que nous nous engageons depuis plus de 5 ans.

Dernière édition : 25 mars 2008 Favoris Envoyer la page à un ami! Digg! Del.icio.us Facebook Technorati Google MyYahoo! Enregistrer au format PDF Remonter
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