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[Mana]

LE MONDE | 03.01.07 | 14h52 � Mis � jour le 03.01.07 | 14h52
BOGOTA CORRESPONDANTE


Le glyphosate est un herbicide qui tue les mauvaises herbes et envenime les relations diplomatiques. Soutenue par les Etats-Unis, la Colombie juge qu'elle est en droit de l'utiliser sur son territoire pour venir � bout des cultures de coca, l'arbuste dont on tire la coca�ne. Mais l'Equateur voisin d�nonce les cons�quences �cologiques des aspersions a�riennes d'un herbicide non s�lectif men�es � sa fronti�re et les risques sanitaires encourus par sa population.

A la veille de l'investiture du pr�sident �quatorien Rafael Correa (gauche), pr�vue le 15 janvier, la reprise de ces fumigations a�riennes a d�clench� une crise diplomatique sans pr�c�dent entre les deux pays andins. L'Equateur exige l'arr�t imm�diat des �pandages d'herbicide et menace de saisir du dossier l'Organisation des Etats am�ricains (OEA) et les Nations unies. Le pr�sident colombien Alvaro Uribe (droite) n'a pas confirm� s'il assisterait � la prise de fonctions de son homologue �quatorien.

M. Correa s'est rendu, le 29 d�cembre, � la fronti�re et a qualifi� de "maladroite" la politique antidrogue de la Colombie. Sa future ministre des relations ext�rieures, l'�cologiste Maria Fernanda Espinosa, a pour sa part �voqu� "des mesures plus drastiques" que celles adopt�es par l'actuel gouvernement �quatorien si le dialogue avec Bogota devait �chouer.

Les Equatoriens ont l'impression de payer un lourd tribut au conflit colombien. Financ�e par Washington, la guerre du gouvernement Uribe contre la drogue et les gu�rilleros qui en vivent a repouss� vers le sud-ouest de la Colombie les cultures illicites et les combats. Armes et drogue, combattants et r�fugi�s passent la fronti�re qui s'�tire sur 640 km entre hauteurs andines et for�t tropicale. Huit mille soldats �quatoriens tentent sans succ�s de la contr�ler.

D�but 2006, Bogota s'est engag� � suspendre les �pandages a�riens dans le d�partement frontalier du Putumayo. A Quito, la d�cision a �t� pr�sent�e comme une victoire diplomatique. Toutefois, le 11 d�cembre, le pr�sident Uribe a annonc� que 10 000 nouveaux hectares de coca avaient �t� d�tect�s dans le Putumayo. Et il a donn� ordre aux petits avions charg�s de glyphosate de reprendre leurs vols. Indign� de l'"attitude hostile" de la Colombie, le pr�sident �quatorien Alfredo Palacios a alors rappel� son ambassadeur � Bogota. Et le pr�sident �lu, Rafael Correa, a annul� au dernier moment une visite au pr�sident colombien.

Le ministre colombien de l'agriculture a rappel�, de son c�t�, que l'Equateur faisait un usage agricole du glyphosate, � grande �chelle, tandis que la ministre des relations ext�rieures invoquait l'innocuit� de l'herbicide. A Bogota, le directeur de la police a d�clar� subitement que des cultures de coca avaient �t� d�tect�es en territoire �quatorien.

Les arguments colombiens ont �t� mal re�us � Quito. "Le gouvernement Uribe joue les provocations pour masquer le scandale int�rieur concernant des liens entre la classe politique colombienne et les paramilitaires d'extr�me droite", consid�re un proche du futur pr�sident �quatorien. Le dialogue s'annonce difficile.

Marie Delcas

[Felicity]

Concernant Madame Maria Fernanda Espinosa on peut lire sur un blog de la r�gion que :


"a simple third grade internet search of the Minister of Foreign Affairs of Ecuador, Sra Espinosa reveals not only physical persons exposed in every fashion known to hard pornographers"


Sur un autre blog, Madame Maria Fernanda Espinosa est qualifi�e de "queen porn".


Cela explique-t-il ses relations avec la Colombie ?

[camille]

doit-on croire tous les blogs? Telle est l'autre question..
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�� " La vie ne vaut rien, rien ne vaut la vie" (Alain Souchon)
" La vie ne tient qu'� un fil, c'est fou le prix du fil" (Daniel Pennac) ��

Oooooouuuuh rapadabstaiiiiiii

[Felicity]

Probablement est-il pr�f�rable de croire les politiciens ?

Qu'en pensez-vous ?


Sur le plan UE, r�cemment cela se chiffre � ... 50 millions d'euros pour l'Am�rique latine. Quels succ�s !


Et madame Maria Fernanda Espinosa est �galement charg�e de r�colter des fonds pour remplacer les ressources p�troli�res qu'on n'extraira pas du parc Yasuni -


Si la communaut� internationale ne paie pas, le p�trole serait extrait -


Quelle implication �cologiste !


Qui a dit que l'environnement ne permet pas de faire des affaires ?

Et pas trop difficiles : �tre pay�s pour le patrimoine naturel de la terre -

[Pia]

L'environnement et la biodiversite internationales sont devenus un excellent sujet de marketing et une source de financements supplementaire non negligeables.

Pour la nouvelle idee du parc Ysunei, les petits amis de Madame Maria Fernanda Espinosa n ont plus qu�a mettre la main au portefeuille.


Qui le nierait ? Ce serait bien dommage pour la planete.



Cette reserve et ces populations se trouvent bien en Equateur ?
Et par consequent, le gouvernement equatorien n a-t-il aucune responsabilite face a ses propres populations et territoire ?

L'environnement et la biodiversite internationales ne sont-ils pas censes etre l affaire de tous ?

Les equatoriens eux-memes donc s ils n obtiennent les gains escomptes par la fromidable operation "humanitaire" - parce qu ils sont si pauvres ? - seraient prets a detruire leur patrimoine ? et pour de l argent ? en pleine revolution bolivarienne sur toute la region ???
encore de l argent ? Mais pour quoi faire ?


Quant on voit le triple collier de perles de Madame Maria Fernanda Espinosa - et les receptions qu elle organise si bien - tout en trouvant inique la qualification de "porn queen" par ses compatriotes, alors qu elle represente leur pauvrete, on en vient aux questions fondamentales.

C est que les droits de l homme, la justice internationale, l aide au developpement a la fin ont vraiment bon dos.