:: LE FORUM ::

[Invit�]

Je ne sais pas o� mettre cette info, mais j'ai entendu ce matinque Juan Carlos avait enregistr� (ou voulait) Ingrid et le Parti Verde � la Pr�sidence.
fabrice a dit que c'�tait tr�s bien, et qu'il se souciait beaucoup de Juan Carlos, qu'il devait faire tr�s attention.
C'�tait tr�s �mouvant!

[Invit�]

l'invit�, C'est Christine!!
Quand je mets mon nom, il me dit que c'est pris !!

[Herv�]

En effet, en effet, voici un article paru dans Le Monde de ce jour :

Du fond de la for�t, Ingrid Betancourt sera-t-elle candidate � la pr�sidence de la Colombie ? Son mari, Juan Carlos Lecompte, a annonc�, mardi 17 janvier, une "bataille l�gale" pour pr�senter la Franco-Colombienne, otage de la gu�rilla, � l'�lection pr�sidentielle du 28 mai.

Ingrid Betancourt, �g�e de 44 ans, a �t� enlev�e par les Forces arm�es r�volutionnaires de Colombie (FARC), le 20 f�vrier 2002, alors qu'elle briguait justement la pr�sidence de la R�publique au nom des Verts. "La pr�sence d'Ingrid dans le d�bat politique est plus que jamais n�cessaire", estime son �poux. Il veut "faire contrepoids" au pr�sident Alvaro Uribe, candidat � la r��lection, et consid�re que "la d�mocratie colombienne et les �lecteurs ont tout � y gagner". M. Lecompte a publiquement enjoint aux FARC de lib�rer son �pouse. "Si les gu�rilleros ne veulent pas faire le jeu d'Uribe en n�gociant avec lui, ils n'ont pas � n�gocier, ils n'ont qu'� la lib�rer unilat�ralement", a-t-il plaid�.
Malgr� d'apparentes concessions de part et d'autre, gouvernement et gu�rilla refusent toujours de se rencontrer pour n�gocier la libert� de Mme Betancourt, celle de son assistante, Clara Rojas, et de soixante autres otages politiques, militaires ou policiers, dont certains sont retenus depuis sept ans. Un �missaire de la France a rencontr� � trois reprises les repr�sentants des FARC en 2005, sans obtenir une preuve de vie d'Ingrid Betancourt. Les derni�res nouvelles parvenues � la famille Betancourt remontent � mai 2003.

"Pour lancer la candidature d'Ingrid, nous devons obtenir des autorit�s qu'elles restituent une existence l�gale � son parti", explique son mari. En effet, le petit parti cr�� par Mme Betancourt, Oxigeno Verde (Oxyg�ne vert), a cess� juridiquement d'exister en juin 2003, n'ayant pas obtenu le nombre de voix exig� par la loi pour �tre reconnu par les autorit�s �lectorales. Un recours administratif a �t� refus� en premi�re instance, mais la Cour constitutionnelle doit encore se prononcer.

"L'action judiciaire que nous avons intent�e vise � obtenir la pr�servation des droits et garanties �lectorales d'Ingrid, car elle a �t� captur�e lorsqu'elle �tait investie d'une candidature pr�sidentielle", explique l'avocat Harrison Vasquez. Au moment de son enl�vement, Mme Betancourt �tait cr�dit�e de moins de 2 % des intentions de vote.


"PR�SERVER LE DROIT D'INGRID"


"Nous envoyons un message � l'opinion publique colombienne et internationale, afin qu'elles sachent que, dans ce pays, les libert�s publiques sont de plus en plus restreintes, ajoute M. Lecompte. Nous devons maintenir les droits des personnes s�questr�es." A son avis, "la candidature d'Ingrid est une question de dignit� nationale et de solidarit� avec les s�questr�s, dont les droits sont bafou�s".

Il �voque la situation des otages qui, � leur lib�ration, se retrouvent � chercher du travail et � payer les traites accumul�es de leur appartement, quand ce ne sont pas les imp�ts. "Si l'Etat colombien n'est pas en mesure de d�fendre la libert� de ses citoyens, il doit au moins prot�ger leurs droits, leurs biens et, le cas �ch�ant, leur parti, mart�le M. Lecompte. Oxigeno Verde doit exister. L'Etat doit pr�server au moins le droit d'Ingrid d'appartenir � un parti politique qu'elle a fond� et qu'elle a dirig� jusqu'au moment de son enl�vement."

Et de conclure, plus souriant : "Avec Uribe donn� gagnant par tous les sondages, le d�bat politique est tr�s ennuyeux. Ingrid lui donnera du piquant."

Dispo sur : https://www.lemonde.fr/web/article/0,1-0@2-3222,36-731893@51-686761,0.html